mercredi 29 mars 2017

Que faire de son remboursement d’impôt ?


La déclaration d’impôt est complétée et  peut-être que, vous attendez, impatients, que le gouvernement vous rembourse l’impôt que vous avez payé en trop. Vous avez déjà toutes sortes de projets en tête : prendre des vacances, rembourser une partie de votre dette, faire du shopping, investir pour la retraite, rénover votre maison…
Mais comment utiliser votre remboursement d’impôt de la façon la plus rentable pour vous ? Voici trois avenues à prioriser.

-       Remboursement de la dette de consommation (carte de crédit, voyages payés à crédit, prêt automobile, etc.)
C’est indéniablement la première avenue à considérer lorsqu’on est endetté et dans certains cas, la seule avenue. 
Dans le livre des proverbes au chapitre 22 et verset 7, on peut lire que « celui qui emprunte est l'esclave de celui qui prête. » Lorsque vous avez de la dette, votre créancier exerce sur vous, de façon directe ou indirecte, une pression qui entraine du stress et parfois des maladies. Un exemple de pression indirecte serait de devoir effectuer le paiement minimum requis sur votre carte de crédit, alors que cet argent aurait pu servir pour inscrire votre enfant à une activité.
Outre le fait de s’affranchir du stress, le remboursement de vos dettes vous permet d’économiser des sommes substantielles en intérêts. Admettons, par exemple, que vous avez un solde de 1 000 $ sur votre carte de crédit à un taux de 19 %. Si vous vous contentez seulement de payer le minimum requis chaque mois, cela prendra 10,5 ans pour effectuer le remboursement complet et vous aurez déboursé des intérêts d’environ 900 $.

-       Bâtir un fonds d’urgence
Qu’adviendra t’il si vous devez remplacer une fenêtre brisée ou remplacer un frigidaire qui a atteint sa durée de vie utile ou si une toute autre dépense non prévue au budget survient ? Avez-vous mis de l’argent de côté pour pallier à ce type d’imprévus ?  Si la réponse est non, c’est que vous devez très sérieusement penser à utiliser votre retour d’impôt pour bâtir votre fonds d’urgence, car « vous ne savez pas ce qui arrivera demain » (Jacques 4 : 14).
Détenir un fonds d’urgence qui couvre 3 à 6 mois de vos dépenses mensuelles devrait donc faire partir de vos priorités.

-       Penser à l’avenir de sa progéniture en  investissant dans un régime enregistré d’épargne études (REEE).
Sans vouloir entrer dans les technicalités du REEE, savez vous que lorsque vous optez pour ce véhicule de placement, les gouvernements fédéral et provincial vous accordent, dans certaines limites, une subvention combinée de 30 % et plus? Vous ne serez, également, pas imposé sur la croissance des sommes investies dans le REEE, tant que vous ne les décaissez pas. Et ce sera surtout un bon coup de pouce pour financer les études postsecondaires des enfants.


Bien entendu, en fonction de votre situation vous pouvez combiner ces différentes avenues.

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